Le blog de Vinz

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jeudi, décembre 15 2011

Film : Fenêtre sur cour

Fenetre sur cour
Film d'Alfred Hitchcock avec James Stewart et Grace Kelly. Sorti en avril 1955.

Je n'avais plus vu de film d'Hitchcock depuis mon enfance (plus de 20 ans) et n'avais jamais eu l'occasion de voir "Fenêtre sur cour". J'avais donc en tête uniquement la "légende" Hitchcock et les quelques commentaires de la jaquette du DVD qui annoncait notamment un final renversant.

L'histoire est assez simple : un photographe de presse est cloué chez lui pour cause de jambe dans le plâtre et espionne ses voisins d'en face. Il commence à suspecter un meurtre et demande à ses amis et à sa "fiancée" de l'aider à enquêter.
Il s'agit donc d'un huis-clos avec James Stewart dans tous les plans. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film, le temps de comprendre les personnages et notamment les voisins. J'ai difficilement supporté la moue grimaçante de James Stewart pendant tout le film et pas trouvé crédible la romance avec la sublime Grace Kelly (dont je n'avais d'ailleurs jamais vu de film).
En revanche, il faut reconnaître que c'est sacrément bien filmé, les mouvements de caméra expriment parfaitement la tension qui monte au fur et à mesure du déroulement de l'intrigue. Laquelle est d'ailleurs très prenante, à tel point que le final m'a déçu. Je m'attendais à un renversement de situation, une découverte ou une révélation et finalement (sans dévoiler) il s'avère "classique" dans sa narration.

Bref, un moment agréable pour un film qui n'a pas trop vieilli, qui fonctionne encore bien, avec cependant les quelques petites réticences précédemment exposées.

Note : 7/10

lundi, décembre 22 2008

Film: L'ivresse du pouvoir

pouvoir.jpg

Film de Claude Chabrol avec l'indéboulonnable Isabelle Huppert. Sorti en février 2006.

L'histoire : ben, c'est grosso modo l'histoire du juge d'Instruction Eva Joly qui instruit le dossier Elf, et procède notamment à l'arrestation de son PDG. Bon, en fait, dans le film, elle s'appelle pas comme ça, et l'entreprise n'a pas de nom, mais il n'y a pas besoin d'être un lecteur assidu du Monde pour faire les recoupements...

Plus sérieusement, l'histoire raconte les démélées de ce juge d'instruction face à des "puissants" et sa manière d'appréhender son nouveau "pouvoir". En parallèle, sa vie privée se désagrège...

On s'amuse à reconnaître les personnages joués (Le Floch Prigent, Roland Dumas, Charles Pasqua, etc...). Le scénario nous offre pas mal de pistes de réflexion sur l'utilisation du pouvoir. Les acteurs sont bons, à part Patrick Bruel pas crédible une seconde dans son rôle de patron d'Elf.

Bref, un bon Chabrol, mais pas le meilleur.

Note : 07/10

BD: Le long voyage de Léna

voyage_lena.jpg
C'est avec beaucoup d'espérance que j'ai commandé cet album. Le duo magique Christin-Juillard suscitait en moi la découverte d'un graal longtemps recherché.

D'un côté, Christin, scénariste hors-pair, véritable conteur géopolitique, notamment dans les albums avec Bilal (Partie de Chasse, le chef d'oeuvre, sans oublier les Phalanges de l'Ordre Noir ou encore le Vaisseau de Pierre).

De l'autre, Juillard, le maître de la bande dessinée "moyenâgeuse" : Les 7 vies de l'Epervier (MA référence), Masquerouge, .... Notez par ailleurs la ressemblance entre Léna sur la couverture et la baronne Arianne de Troïl sur la couverture de Plume au Vent.

Et le résultat ?

Mitigé... Le dessin est remarquable, les décors bien rendus, on sent une recherche de vraissemblance et d'exactitude dans les lieux décrits.

Le problème vient à mon avis du scénario. Pitch : Léna voyage à travers l'Europe et le Moyen-Orient pour rencontrer des anciens dignitaires soviétiques et des terroristes d'extrême gauche. A chacun, elle délivre un colis ou un message ou récupère une liste. Qui l'envoie ? Quel est le lien entre ces personnages ?

L'histoire se déroule TRES lentement, on met longtemps à comprendre qui est Léna, et la fin est bizarre : les fameux personnages décrits ci-dessus deviennent improbables et la dernière page est trop ouverte à mon goût.

Bref, à mon avis, un rendez-vous manqué entre Christin et Juillard, même si les fidèles admirateurs de ce dernier retrouveront le trait limpide dont il a fait sa marque.

Note : 6/10

EDIT : un numéro 2 est en préparation...